La terre est ma boule

Dans un coin de la ville, à l’abri des regards, une bande d’enfants franchit l’entrée secrète d’un terrain vague, leur refuge préféré. Mais pour la plus petite d’entre eux, l’accès est interdit. Dépitée, elle reste seule jusqu’à ce qu’une adolescente récemment arrivée dans le quartier l’aborde. Venue du Brésil, où elle a grandi dans un bidonville avant d’être adoptée, elle partage son histoire. Inspirée par sa solidarité, elle décide d’intégrer la bande et s’étonne de leur exclusion de la petite, un comportement bien éloigné de la camaraderie essentielle des bidonvilles.

Ensemble, ils s’interrogent sur leurs privilèges, évoquant les défis des enfants d’ailleurs, comme ceux des pays africains où l’eau est rare. Peu à peu, la bande s’ouvre à de nouvelles perspectives.

Quelques jours plus tard, des enfants gitans arrivent en ville, collant des affiches pour leur cirque sur la palissade du terrain vague. La méfiance s’installe, surtout quand une radio disparaît. Accusés à tort, les gitans prouvent leur innocence grâce à un alibi irréfutable. Les deux groupes décident alors de collaborer pour élucider le mystère, découvrant deux réfugiés syriens qui se cachaient là. Touchés par leur histoire, ils choisissent de partager le terrain.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là. Le terrain vague est mis en vente, obligeant chacun à envisager l’avenir. Les gitans repartent avec la promesse de revenir l’année suivante, tandis que la bande se donne une mission : trouver un nouvel endroit où toutes les différences pourront continuer de se rencontrer et de s’entraider.

Une histoire touchante et pleine d’espoir, où enfants de tous horizons apprennent à dépasser leurs peurs pour bâtir un monde plus solidaire.